C’est l’étape pour laquelle la diversité des cas de figure est la plus grande. En effet, si l’opération et le branchement se passent peu ou prou de la même façon quel que soit le « profil » du patient (à l’exception du délai d’attente avant le premier branchement), la rééducation auditive peut, elle, s’étaler de 2 semaines (pour certains cas de réussite rapide qui sont souvent pour des devenus sourds opérés rapidement) à plusieurs années dans le cas de surdités totales pré-linguales de l’enfant.
La rééducation va consister en exercices plus ou moins complets visant à améliorer au jour le jour la rééducation par l’écoute de phonèmes, de mots, de phrases, etc.. Le contenu de cette rééducation n’est pas « standardisé » mais au contraire, adapté à chaque cas en fonction des progrès réalisés, de la satisfaction du patient avec ses réglages actuels. Séances de réglages et de rééducation peuvent se dérouler « en parallèle » dès lors qu’un réglage suffisamment satisfaisant est obtenu pour démarrer le travail.
Le rythme des séances est déterminé notamment par les possibilités matérielles de l’implanté : s’il en a la possibilité, une séance quotidienne les premières semaines est évidemment l’idéal. Celles-ci peuvent s’espacer au fur et à mesure de l’obtention d’une qualité d’écoute « satisfaisante ».
Notons que les séances de rééducation (avec un orthophoniste ou un phoniatre) ne sont pas les seuls moyes de progresser : le port de l’implant dans la vie quotidienne, par courtes séquences au début, puis peu à peu tout au long de la journée, fournissent mille occasion de progresser, que ce soit en se soumettant soi même à des « jeux » d’écoute de bruits, d’enregistrements ou simplement en communiquant avec l’entourage.